jeudi 4 mars 2010

RENCONTRE DE PARENTS : LES RAMEAUX

Lire le texte des rameaux dans l’évangile de Marc ( début chapitre 11). Pour aider la réflexion, on peut s’aider des questions suivantes :
1) Quelle est l’attitude de la foule ? Comment Jésus est-il accueilli ?
Jésus est accueilli comme un roi. Il fait une entrée royale dans la ville Sainte. Des vêtements sont étendus en tapis d’honneur à l’exemple de la consécration de Jéhu roi d’Israël (2R, 9-13). La foule chante : « Hosanna au plus haut des cieux ! », appelant la participation des être célestes à la louange de la terre. Le peuple de Jérusalem crie aussi : « Béni soit le règne qui vient, le règne de David ». Les juifs de l’époque de Jésus attendaient un roi sauveur qui devait être un descendant du roi David, suivant la promesse que Dieu avait faite à ce roi par l’intermédiaire du prophète Nathan ( 2 S, 7-12).On utilisait les rameaux à la fête des Tentes. Cette célébration était marquée par l’espérance en la venue d’un roi Messie annoncé par les prophètes. On y chantait le psaume 118 « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur (…) rameaux en main, formez vos cortèges ».( versets 26 et 27)
2) Quelle est l’attitude de Jésus ?
Face à l’accueil royal de la foule, Jésus garde une attitude de pauvreté et d'humilité. Il choisit comme monture un âne alors qu’un chef d’état apparaîtrait avec son plus beau cheval. On peut rapprocher ce passage de la scène de la nativité. « Gloire à Dieu au plus haut des cieux » chantaient les anges, créant un contraste surprenant avec l’humilité de la crèche. Jésus est un roi d’humilité, un roi de paix. Mais ce ne sont pas les traits que les hommes attendent d’un roi.Jésus se tient silencieux au milieu de ce cortège. Il sait à l’avance où se trouve sa monture. Il sait où il va. Il prend l’attitude de celui qui se laisse conduire à la croix. C’est pour cela que la liturgie des Rameaux ajoutera au récit la lecture de la Passion. La résurrection, victoire glorieuse du Christ, est indissociable de la croix, de ce geste d’amour de Jésus qui sait, dès son entrée à Jérusalem, qu’il va vers sa passion et il l’accepte humblement, en silence. « Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne ». La mort du Christ est en parfaite continuité avec ses actes et ses paroles.
3) Comment parler de ce texte aux enfants ?
Ce texte ne peut se comprendre qu’à la lumière de la Passion et de la Résurrection. Parler de la croix c’est annoncer l’amour de Jésus pour chacun de nous car il a accepté de donner sa vie. Par conséquent, il est bon avec de jeunes enfants d’évoquer la Passion de Jésus (brièvement et sans donner de détails macabres) après avoir lu le récit des Rameaux. Il convient ensuite de terminer par la lecture de l’évènement qui lui donne sens : la Résurrection.

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